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Lauréats

Michel EKEBA
Pays d'origine : République démocratique du Congo
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Michel EKEBA

Michel Ekeba est né en 1984 à Kinshasa en République Démocratique du Congo, diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa en Communication Visuelle, il a créé le Label BACK DESIGN. C’est dans le domaine de l’art contemporain que Michel Ekeba se réalise le plus via des performances, des films, des textes, des photos et des installations qu’il développe avec le collectif KONGO ASTRONAUTS dont il est à l’initiative avec l’artiste Eléonore Hellio.

Stimulé par le mouvement Hip Hop et les cultures urbaines des mégalopoles mondiales de la fin des années 90, il pratique la poésie rap. Pour se libérer des violences sociales auxquelles il est confronté, il partage son flow dans la rue et y introduit peu à peu des éléments visuels. Il en résultera des performances urbaines. Sa série de performances la plus connue est celle de « l’astronaute ». Apparitions souvent spontanées, elles questionnent le concept d’exil et le rêve d’autres mondes. L’astronaute est une des clés des films de l’artiste Eléonore Hellio dans la série « postcolonial dilemna » (2014-2019).

L’astronaute est l’un des personnages principaux du dernier film documentaire du réalisateur Renaud Barret « System K » (2019). Il a inspiré des clips d’artistes internationaux comme Bongwana Stars et Baloji, apparaît dans un clip de Youssoupha et d’autres jeunes artistes en devenir comme Arno Perf.

Sa démarche s’inscrit surtout dans un processus de création permanente d’interaction et de collaboration. Michel Ekeba est membre-fondateur du « Cercle d’Art des Travailleurs de Plantation Congolaise » (CATPC) basé à Lusanga dans la Province du Kwilu/Bandundu, un projet initié par l’artiste hollandais Renzo Martens, fondateur de « Institute for Human Activities » (IHA).

Ekeba est co-pilote du collectif Kongo Astronauts initié en 2013 à Kinshasa en RDC. Kongo Astronauts traverse le vertige des mondes. Michel Ekeba, incarne KA via une action qui procède d’états modifiés de conscience, de dérives urbaines, de télescopages. Il fabrique des combinaisons spatiales avec de vieux circuits électroniques chargés de cobalt, de cuivre et de coltan, les met en action, traversant la capitale mais aussi les forêts, les champs et les villages du pays. Ekeba décrit ses sorties en habit de cosmonaute comme de véritables épreuves. A l’intérieur du costume, confectionné de matériaux épais, lourds, il fait épouvantablement chaud. Aller, vêtu de la sorte dans la chaleur intense d’une zone tropicale est éreintant et pousse à des rêves d’exil. Certaines de ses performances afrofuturistes sont remises en scène pour être photographiées ou dessinées. Les photos font alors l’objet de collages imaginés par le collectif qui élargit les champs d’action de KA au moyen d’improbables branchements. Ces collages baroques reflètent les visions de Kongo Astronauts. « KA est une expérience visuelle, sonore, textuelle et spatio-temporelle. Aux troubles et syncopes du cyborg contemporain, le collectif réplique par des actions et des écritures performatives, tentatives de résistance aux ghettos psychiques nés de la condition (post)coloniale. Il se manifeste dans les interzones de la globalisation digitale où le passé, le futur et le présent s’entrechoquent. Joueuses dans la post-discipline, ses apparitions cosmiques et ses fictions polysémiques questionnent les conditions de production, de création et de diffusion d’œuvres parfois difficilement classifiables. »

PROJETS EN COURS 2020
…. Colloque international consacré aux Écologies Mobiles – Sorbonne Nouvelle – Paris France
…. Film et série photographique dans le cadre du projet « After Shengen » RDC
…. Publication dans la revue MULTITUDES – Paris France

EXPOSITIONS COLLECTIVES
Michel Ekeba, Eléonore Hellio, Bebson Elemba, Céline Banza, Amourabinto Lukoji, Daniel Toya

2019 Biennale de Lumumbashi – Lumumbashi RDC
2019 Heterotopic planetarium – Kaserne – Bâle – Suisse
2019 Supre:organism Exhibition – WAAG – Amsterdam Holland
2019 Kinshasa Chroniques – MIAM – Sète France
2019 Système Kinshasa ! – B’ZZ pour l’Agence Française pour le Développement – Paris France (??!)
2018 Traversantes – Le Tarmac – Paris France
2018 Kinshasa 2050, Les Femmes d’abord ! – Institut Français – Kinshasa RDCongo
2018 Festival MIDBO – Bogota Colombie
2017 Biennale de Karachi – Pakistan
2017 Kinshasa 2050 : La ville du Futur ? – Institut Français – Kinshasa RDCongo
2017 Festival pour un temps sismique – Arts Hors-Format HEAR – Strasbourg France
2015 Arte en Orbita – Quito, Equateur Amérique du Sud
2015 Pan African Space Station – Capetown Afrique du Sud
2013 Festival des films Lowave – Johannesburg Afrique du Sud

APPARITIONS PERFORMATIVES
Michel Ekeba, Eléonore Hellio, Amourabinto Lukoji

2019 Extraits ostcolonial Dilemna #Track4 dans PAIN BENI par Ornella Mamba / Mise en scène Valentine Cohen – Brazzaville, République du Congo
2019 Court-Métrage « After Shengen » Max Mo films / Laboratoire NEO
2019 Long-métrage « Systeme K » de Renaud Barret
2018 Clip « Niama Na Yo » Album Polaroïd Experience – YOUSSOUPHA
2018 Court Métrage « Zombies » de BALOJI
2017 Rapatriement du White Cube IHA/CATPC – Lusanga RDCongo
2017 CFAO Inauguration – TEK Agency – Kinshasa RDC
2017 Série photographique du photographe belge Colin Delfosse (?)
2016 Concert de BALOJI – JAZZKIF Festival – Kinshasa RDC
2015 Clip de « Capture » de l’EP « 64 Bits and Malachite » de BALOJI
2015 Court-Métrage « How to become Kongo Astronauts » de Borut Bučinel
2015 Biennale Yango (OFF) – Série de performances urbaines – Kinshasa, RDCongo
2015 Clip « From Kinshasa to the moon » BONGWANA STARS (?)
2014 Fligh Box Night Orange, Optimum Production – Kinshasa RDC
2013 Série de performances urbaines dans la ville de Kinshasa – RDC

FILMOGRAPHIE

Eléonore Hellio, Michel Ekeba, Bebson Elemba, Céline Banza
/Postcolonial Dilemna #Track1 (Redux)
/Postcolonial Dilemna #Track2
/Postcolonial Dilemna #Track3 (Unended)
Durée 6’31’’ – 2014
/Postcolonial Dilemna #Track0 (unedited)
Durée 7’30’’ – 2015
/Postcolonial Dilemna #Track4 (Stay tuned)
Durée 8’38’’ – 2017
/Postcolonial Dilemna #Track4 (Remix mix) within the multidimentionnal world of Bebson Elemba
Durée 14’08’’ – 2019
/La Predic(a)tion in collaboration with Céline Banza
Durée 21’51’’ – 2018

Jean David NKOT
Pays d'origine : Cameroun
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Jean David NKOT

Né le 5 septembre 1989 à Douala au Cameroun où il vit et travaille, Jean David Nkot est diplômé en peinture de l’Institut de Formation Artistique de Mbalmayo (IFA) et en peinture et dessin de l’Institut des Beaux-Arts de Foumban. Durant son temps aux Beaux-Arts de Foumban, il est lauréat de plusieurs distinctions artistiques (meilleur sculpteur, installateur et peintre). En 2017, il intègre le Post Master “Moving Frontiers” – plateforme expérimentale de recherche artistique, mobile et ouverte, qui se propose d’interroger les frontières et les territoires mais aussi de faire place aux problématiques contemporaines sur l’afrique, la migration, la question coloniale et postcoloniale – organisé par l’École Nationale d’Arts de Paris-Cergy (France). Il fréquente régulièrement les ateliers d’artistes d’Hervé YOUMBI, Salifou LINDOU, Jean Jacques KANTÉ, Pascal KENFACK, Ruth BELINGA.

Nkot se dit interpellé par l’impact de la violence de l’indifférence et la passivité de la communauté internationale et des gouvernements sur la situation des victimes dans le monde. Le corps et le territoire sont les sujets-clés autour desquels il structure sa démarche plastique. Avec l’utilisation de ses timbres postaux géants explorant et exposant des visages recouverts d’inscriptions de noms d’armes de guerre – qui constituent l’essentiel de ses créations – il cherche à interroger et à susciter une prise de conscience collective. Comme des timbres-poste, la vocation de ses œuvres est d’affranchir ces victimes marquées par la violence de l’indifférence qui, selon lui, caractérise le visage complice du monde. L’introduction de cartographies dans son travail lui permet d’interroger la manière dont le corps et le territoire s’entremêlent dans l’espace ainsi que de questionner la place du corps dans la société.

Géraldine TOBE
Pays d'origine : République démocratique du Congo
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Géraldine TOBE

Géraldine TOBE MUTUMANDE est née le 9 Février 1992 à Kinshasa, en République Démocratique du Congo où elle vit et travaille. Elle est diplômée en peinture de l’Institut des Beaux-Arts en 2012. Depuis, elle créé au sein du collectif BOKUTANI (ARTISTES REUNIS).

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Adjaratou OUEDRAOGO
Pays d'origine : Burkina Faso
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Adjaratou OUEDRAOGO

Adjaratou Ouedraogo, est née en 1981 à Lomé au Togo et vit et travaille à Ouagadougou au Burkina Faso. Elle fait partie du cercle restreint des femmes peintres au Burkina Faso. Par une sorte de mise en abyme, l’artiste explore son histoire personnelle, ses fêlures, ses blessures remontant à l’enfance : racontant ainsi une histoire dans l’histoire… La frontière entre image et mémoire crée alors des moments de vie soigneusement découpés, puis quasi religieusement, rangés, dans des boîtes, à l’image de ses personnages enfantins apparaissant bien souvent dans des positions biscornues ou extravagantes, presque étriquées.

Depuis les années 2000, Adjaratou Ouedraogo développe sa pratique sur plusieurs médiums incluant principalement la peinture, le dessin et la sculpture, utilisant simultanément le fusain, l’acrylique ou encore le pastel. Elle réalise également des films d’animation avec un premier essai en 2016 ; ‘Le Crayon’, court métrage de 4’30 sélectionné par le CNA au Fespaco 2017 (Ouagadougou, Burkina Faso) et meilleur film d’animation en 2016 au AMAA – Africa Movie Academy Awards (Lagos, Nigeria).

A travers cette forme de langage qui renvoie en filigrane, à son enfance, l’artiste sublime une blessure profonde directement liée à l’absence de sa mère. Son univers coloré, peuplé de personnages enfantins, ouvre une multitude de perspectives et tisse, en toile de fond, un perpétuel questionnement identitaire. Le petit théâtre de l’intime, où la couleur chasse bien souvent la tristesse, qu’elle crée par touches vives et colorées, constitue à présent sa marque personnelle. Et parce que l’artiste accorde une grande importance à la couleur, à la matière, et à l’idée de liberté, ses œuvres sont souvent l’occasion d’exprimer un art corrosif qui dissout tous les obstacles à cette même liberté, stimulant ainsi nos sens et créant un lien poétique entre notre mémoire, notre enfance et nos vécus.

Ses dernières expositions personnelles : Maison Rouge de Cotonou, Bénin, (2018); « Les gens de la carrière », galerie Passage de Sète (2017); « Ma force Tranquille », villa Yiri Suma, Ouagadougou, Burkina Faso (2017); galerie de l’école Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence (2017); galerie Abdoulaye Konaté à la fondation du Festival sur le Niger, Ségou (2016); Galerie Hannah, Namur, Belgique (2016); « Circonférence de l’intime», galerie de l’Oratoire, Villeneuve-lès-Avignon, France (2015) puis à l’Institut Français de N’djamena, Tchad (2015); «Exodes», galerie Une IMAGE, Saint Etienne, France (2014); Métamorphoses au Goethe Institut Ouagadougou, Burkina Faso (2013); Centre de Développement Humain (C.D.H.), Viareggio, Italie (2010).

Le travail d’Adjaratou Ouedraogo a été présenté sur plusieurs foires dans le monde en 2018 et 2019, notamment à AKAA (Paris) ainsi qu’à 1:54 Contemporary Art from Africa (New York). Elle a par ailleurs récemment intégré de prestigieuses collections privées en France, en Italie et aux Etats Unis.

Alida YMELE
Pays d'origine : Cameroun
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Alida YMELE

Alida Ymele Letchegie est une artiste Camerounaise née en 1994 à l’ouest-Cameroun qui vit et travaille à Douala. Elle est diplômée d’un Master professionnel en Arts Plastiques de Institut des Beaux-Arts de l’Université De Douala.

Éprouvée par le décès de ses parents, elle trouve très jeune refuge et sérénité́ dans la peinture. Dans son travail, elle s’intéresse aux notions de précarité et de fragilité via l’image de la femme migrante – domestique et met en lumière les difficultés d’intégration auxquelles elles font face. Pour réaliser ces portraits, elle s’inspire d’images trouvées sur internet ou de sa propre image.

Elle est la lauréate de deux prix d’art postal au Venezuela dont une mention honorifique. Elle a participé à de nombreuses expositions collectives dont : celles du collectif « New Spirit 2019 », « Woman Power » 2018, celle de « Iglecia luterrena », Venezuela 2017, ainsi que « the Kai » à Annie Kadji Art Galery, 2019.

Ange Judicael AKOMEZOA
Pays d'origine : Cameroun
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Ange Judicael AKOMEZOA

Né le 12 janvier 1998 à Yaoundé au Cameroun, historien de formation, il étudie à l’université de Yaoundé. Ange Judicael Akomezoa est un artiste autodidacte passionné par le dessin depuis le plus jeune âge, il s’est spécialisé dans la réalisation d’œuvres au stylo à bille.

Ses œuvres réalistes sont empreintes d’une iconographie de références personnelles et culturelles. Ange Akomezoa étudie et explore les identités africaines en prenant en compte différents facteurs tels que le sexe, le statut sociopolitique et la religion.

Arnold TAGNE FOKAM
Pays d'origine : Cameroun
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Arnold TAGNE FOKAM

Arnold Tagne Fokam, né le 16 Aout 1996 à Kumba au Cameroun est un artiste plasticien qui vit et travaille entre Nkongsamba et Douala. Il est diplômé d’un Master en Arts Plastiques de l’Institut des Beaux-Arts de l’université de Douala à Nkongsamba où il pratique sa passion du dessin. Son travail artistique s’articule autour de la relation entre l’eau et le corps, à travers lequel il milite pour un statut plus prestigieux pour les femmes au sein de la société́ et un changement de regard sur l’Afrique. Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions collectives et fait partie de collections privées entre autres au Congo, au Cameroun, en France ou à Londres.

Aziseh Emmanuel CHEFOR
Pays d'origine :
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Aziseh Emmanuel CHEFOR

Né en 1992, Aziseh Emmanuel Chefor est un artiste diplômé en peinture de l’Académie Music’Art Eutherpe et de l’Institut des Beaux- Arts de Foumban (IBAF). Au fur et à mesure des années, il s’est formé auprès de nombreux artistes tels que Germaine Bessohong, Fabrice Wamba, Pascal Kenfack, Idrissou Njoya, Ruth Colette Afane Belina, Olivier Timma et fréquente les ateliers d’artistes de Jean-Jacques Kante et Hervé Youmbi.

A travers ses œuvres réalistes, colorées et ses visages marqués, il cherche à toucher le public et à le faire se questionner sur le poids de l’injustice et de la violence omniprésentes dans le monde qui l’entoure. Spécialisé dans le dessin aux stylos multicolores et à la peinture acrylique, il utilise divers médiums pour réaliser ses œuvres, que ce soit la peinture, le dessin, la photographie ou encore la décoration et les arts numériques.

Bonfils NGABONZIZA
Pays d'origine : Rwanda
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Bonfils NGABONZIZA

Bonfils Ngabonziza, né en 1989, est un artiste rwandais, spécialisé dans les peintures d’art public, les portraits, les illustrations de livres pour enfants et la conception graphique. Il commence à dessiner dès son plus jeune âge et, au fur et à mesure des années, a activement produit et exposé des œuvres pour des galeries et des événements à travers Kigali et à l’international.

Depuis 2013, il créé des peintures communautaires dans tout le Rwanda en partenariat avec l’organisation locale Kurema, Kureba, Kwiga. Entre 2014 et 2015, Ngabonziza travaille sur la série éducative « Know Zone Rwanda » et dirige avec succès la conception et le développement de nombreuses pièces à grande échelle. Il s’est composé un portfolio de peintures murales, y compris des œuvres commandées dans des restaurants, des écoles, des centres communautaires. En parallèle, il développe ses connaissances dans le monde des médias numériques tels que la 2D en tant que concepteur graphique et dans l’animation courte en stop motion, le design graphique, et plus encore à l’Académie Africaine des Médias Numériques (ADMA) de 2016 à 2019.

Il a notamment exposé à l’Ambassade des Etats-Unis au Rwanda à l’occasion de divers événements, à Khourigba au Maroc avec ARKANE et à Casablanca au Maroc dans le cadre de l’exposition « Travel Weast » en 2017.

Buhlebezwe SIWANI
Pays d'origine : Afrique du Sud
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Buhlebezwe SIWANI

Buhlebezwe Siwani a grandi à Johannesburg et, en raison de la nature nomade de son éducation, a également vécu dans le Cap-Oriental et le KwaZulu Natal. Elle a obtenu sa licence en Beaux-Arts de la Wits School of Arts de Johannesburg en 2011 et son Master en Beaux-Arts de la Michealis School of Fine Arts en 2015.

Siwani travaille principalement avec des performances et des installations, elle inclut des photographies et des vidéos de certaines performances. Elle utilise des vidéos et des images pour remplacer son corps qui est physiquement absent de l’espace.

Caroline GUEYE
Pays d'origine : Togo - Senegal - France
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Caroline GUEYE

Caroline Gueye est une artiste plasticienne franco-togolaise-sénégalaise, dont le travail est influencé par la science. Diplômée en astrophysique (Université de Tulane, NOLA, États-Unis) et ingénieur en physique atmosphérique, radioprotection et sûreté nucléaire (Université Claude Bernard, Lyon, France), son travail est une quête permanente pour combiner science et art. Son travail comprend des installations, des peintures, des sculptures murales, des tapisseries et des performances participatives. Les thèmes physiques qui ressortent de son travail sont extraits de sujets de recherche tels que la théorie des cordes, la théorie de tout, ou les principes de la mécanique quantique, la physique des particules et l’espace-temps.
Lignes droites, figures géométriques, référentiels, les quatre dimensions, sont de plus en plus présentes dans ses œuvres qui téléportent le spectateur dans l’espace, brisant les barrières du temps, explorant des mondes parallèles et futurs. Caroline prépare actuellement un doctorat en sciences et en art.

Catheris MONDOMBO
Pays d'origine : République démocratique du Congo
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Catheris MONDOMBO

Né à Kinshasa le 10 octobre 1992, l’artiste Catheris Mondombo est diplômé en Sculpture de l’Institut des Beaux-arts de Kinshasa. Il vit et travaille dans sa ville natale qui, selon lui, est la source de son approche artistique tant sur la forme que le fond de ses réalisations.

Mondombo se dit frappé par la manière dont les personnes qui l’entourent et son environnement sont en perpétuelle recherche de survie. Dans cette société de la débrouillardise, il voit une similitude avec les astronautes qui vont dans l’espace pour explorer d’autres possibilités de vie ailleurs, une fois la Terre inhabitable. Dans son travail, il questionne conceptuellement et plastiquement ce parallélisme à travers des images mi-abstraites, mi-réalistes, parfois en apesanteur, vêtu d’un scaphandre. Pour illustrer le mal-être de sa société qui se bat pour survivre, il utilise des bâches usées qu’il récupère, ordinairement utilisées par des kinois pour construire des étalages de rue qui pullulent dans Kinshasa.

Cédrick SUNGO
Pays d'origine : République démocratique du Congo
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Cédrick SUNGO

Né en 1992 à Kinshasa en République démocratique du Congo où il vit et travaille, Cédrick Sungo est un artiste visuel diplômé en sculpture sur métal de l’Institut des Beaux–Arts et de l’Académie des Beaux–Arts de Kinshasa. Membre du collectif Vision Total (VITO) qui a pour but la promotion des pratiques artistiques contemporaines, il a participé depuis 2012 à plusieurs résidences et expositions collectives à Kinshasa et à l’étranger.

Inspiré par Sammy Baloji, son travail est une ode à la récupération et est représentatif de la scène artistique kinoise. Il utilise le fer, le béton, le tissage, l’art du filage et le métal (cuivre battu en croisette) pour créer ses œuvres d’art et dénoncer notamment la relation toxique qu’entretient l’homme avec son environnement. Ses créations originales nous interpellent sur l’exploitation ubuesque du Katanga, sacrifiée sur l’autel d’une consommation dévastatrice.

Celestin Munezero
Pays d'origine : Rwanda
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Celestin Munezero

Celestin Munezero est né en 1990 à Ruhango, au Rwanda. Il vit et travaille aujourd’hui à Kigali. Il a participé à différents concours d’art tout au long de ses différentes étapes d’études. En 2013, il a été étudiant à l’école des beaux-arts de Kicukiro, où il a exploré son talent encore plus loin et a expérimenté différents styles d’art. Il utilise et mélange différents styles tels que le réalisme, l’abstrait, le semi-abstrait. Il a également participé activement à plusieurs expositions dans des galeries et musées de Kigali (Rwanda) comme le musée d’art du Rwanda (2018-2019), l’atelier d’art Celedart (2018), la galerie d’art inganzo (2018) ou la galerie d’art Uburanga (2017).

Cyrus Kabiru
Pays d'origine : Kenya
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Cyrus Kabiru

Cyrus Kabiru est né en 1984 à Nairobi, au Kenya, où il vit et travaille toujours. Il a fréquemment exposé à l’étranger et sur le continent africain. Parmi ses expositions personnelles, on peut citer A venir en 2010 au Kuona Trust à Nairobi, Kenya ; Cyrus Kabiru à la galerie Kunstpodium T à Tilburg, Pays-Bas en 2011 et C-Stunners & Black Mamba à la galerie SMAC à Cape Town en 2015. Il a récemment été sélectionné comme l’un des Africa Innovators de Quartz pour 2016 à Nairobi, au Kenya. En 2013, il a été boursier de l’émission The Young, The Gifted, The Undiscovered de TED aux États-Unis. La même année, Kabiru a exposé au Festival de la Photo de Lagos au Nigeria et son travail a fait partie d’Afrofuture : Adventure with Makers, Thinkers and Dreamers à la semaine du design de Milan en Italie, ainsi que dans The Shadows Took Shape au Studio Museum de Harlem, New York, USA.

Le travail de Kabiru a fait partie de l’exposition itinérante Making Africa – A Continent of Contemporary Design, organisée par Amelie Klein avec Okwui Enwezor, qui a été présentée pour la première fois au Vitra Design Museum de Weil am Rhein, en Allemagne, en 2015, puis au Musée Guggenheim de Bilbao, en Espagne, et enfin au Centre de Cultura Contemporània de Barcelona (CCCB), en Espagne, en 2016. L’exposition a été présentée pour la dernière fois au Kunsthal Rotterdam, aux Pays-Bas. Kabiru a également été présenté dans AFRICA – Architecture & Identity au Louisiana Museum de Humlebæk, au Danemark et dans Beyond Borders, la 5e édition de la Triennale de Beaufort en Flandre occidentale, en Belgique, tous deux en 2015.

Parmi les expositions de groupe importantes, citons : Sélections cachées de la collection permanente du Studio Museum à Harlem, New York, États-Unis ; Vers des intersections : Negotiating Subjects, Objects and Contexts à la University of South Africa Art Gallery à Pretoria, Afrique du Sud et Lumières d’Afriques, organisée par le Fonds AAD, au Théâtre National de Chaillot à Paris, France, en 2015.

En 2016, Kabiru a été l’artiste résident de la Fondation Han Nefkens à Barcelone, en Espagne, où il a également été le premier artiste à participer au programme de conférences Flow Series – une initiative conjointe de la Fondation Han Nefkens et de la Fondation Antoni Tàpies. Toujours en 2016, Kabiru a été sélectionné comme artiste vedette pour la section Focus de l’exposition ARMORY, Perspectives africaines, organisée par Julia Grosse et Yvette Mutumba, à New York, aux États-Unis. Son travail a été présenté dans Brutal Beauty : Violence and Contemporary Design au MARTA Herford Museum of Contemporary Art à Herford, en Allemagne ; Unorthodox, sous la direction de Jens Hoffmann, au Jewish Museum de New York, aux États-Unis ; et l’exposition Climactic : Post Normal Design à la Carnegie Mellon University School of Design à Pittsburgh, aux États-Unis.

Cyrus Kabiru a été présenté dans la publication de Gestalten intitulée Africa Rising : Fashion, Design and Lifestyle from Africa. Parmi les collections importantes, citons le Zeitz Museum of Contemporary Art Africa (MOCAA) en Afrique du Sud, la Han Nefkens H+F Foundation aux Pays-Bas, la collection Lemaître en France et le Studio Museum Harlem aux États-Unis.

Dennis Muraguri
Pays d'origine : Kenya
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Dennis Muraguri

Dennis Muraguri est né en 1980 à Naivasha, au Kenya. Il vit et travaille aujourd’hui à Nairobi au Kenya. Artiste pluridisciplinaire, sa pratique s’étend à la gravure, à la sculpture, à la vidéo et à l’installation dans des combinaisons variées. Muraguri est de plus en plus reconnu pour ses images de matatus – des fourgonnettes et des minibus privés qui sont le principal mode de transport public au Kenya – et la culture qui s’est développée autour d’eux dans son travail. Les gravures sur bois de Muraguri font référence à la fois à la culture urbaine de Nairobi et à la culture populaire internationale en utilisant les graffitis, la musique et la politique représentés sur ces matatus de la vie réelle.

Dennis Muraguri a reçu un diplôme en peinture et en histoire de l’art de l’Institut des beaux-arts de Buruburu (2003), et est artiste résident au Kuona Artists’ Collective (anciennement le Kuona Trust Art Centre) depuis 2007. Il a beaucoup exposé à Nairobi, notamment une exposition individuelle à la Circle Art Gallery, 2016, Jua Kali, 2014, une installation en collaboration avec Tahir Karmali et Tonney Mugo qui a ensuite été incluse dans Making Africa : A Continent of Contemporary Design au Vitra Design Museum. Il a participé à des foires d’art internationales telles que 1:54 Contemporary Art Fair, Londres, 2016, et la Jo’burg Art Fair, 2016. Muraguri a également été l’un des artistes participant à l’édition 2014 du Festival d’art public KLA, à Kampala, en Ouganda, et à la Biennale Kochi-Muziris2018 en Inde.

Eloukou BEYELA
Pays d'origine : Côte d'Ivoire
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Eloukou BEYELA

Née en Côte d’Ivoire en 1998, Marie-Pierre Eloukou Beyela est une artiste autodidacte dès son plus jeune âge. La passion du dessin est, pour elle, plus qu’un simple schéma mais une libération émotionnelle.

En 2015 elle décide de partager ses créations sur Internet grâce à une page Facebook ce qui lui a permis une certaine visibilité. En 2017, elle intègre une formation d’architecte à l’Institut des Arts Appliqués (LISAA) à Paris où elle bénéficie de cours de dessin et de scénographie. En 2019, elle propose sa première exposition numérique en Côte d’Ivoire dans le domaine de la scénographie intitulée Vpagnes ( virtual pagnes ) « donner vie aux pagnes », dans laquelle elle associe nouvelle technologie et tradition en immergeant une salle de projection de pagnes.

Artiste et architecte d’intérieur designer bientôt diplômée, elle a pour projet de continuer à développer son exposition Vpagnes et elle souhaiterait mettre en place une exposition de ses œuvres abstraites et figuratives.

Frigg Toss
Pays d'origine : Benin
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Frigg Toss

Artiste visuel, sculpteur et designer, FRIGG TOSS est né en 1997 à Cotonou où il vit et travaille. Après une année d’initiation aux arts plastiques à l’INMAAC de l’Université Nationale du Bénin et trois ans de recherche en sculpture, en photographie, art numérique et en design ; il décide de se concentrer à plein temps à la création.

Passionné des nouvelles technologies, il utilise des outils numériques dans la conception de ses œuvres autour desquelles l’artiste créait des univers graphiques assez singuliers. Dans une démarche créative en constante évolution, l’œuvre de FRIGG TOSS confronte règles académiques et univers transcendants et cherche à créer des passerelles entre l’art et la vie.

EXPOSITIONS COLLECTIVES

2019 – MARQUES IDENTITAIRES (Réédition), Galerie Atilebart – Cotonou, Bénin
2019 – MARQUES IDENTITAIRES, Galerie Atilebart – Cotonou, Bénin
2019 – FARA (Festival des Arts de la Rue d’Assouindé), Fondation La maison de l’artiste – Assinie, Côte d’Ivoire
2018 – « Plasticiens et univers inconnus », Galerie de la Médiathèque des diasporas – Cotonou, Bénin

RESIDENCES
Novembre 2019 – Résidence artistique à la Fondation la Maison des artistes (FARA 2), Assinie, Côte d’Ivoire

Géraldine TOBE
Pays d'origine : République démocratique du Congo
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Géraldine TOBE

Géraldine TOBE MUTUMANDE est née le 9 Février 1992 à Kinshasa, en République Démocratique du Congo où elle vit et travaille. Elle est diplômée en peinture de l’Institut des Beaux-Arts en 2012. Depuis, elle créé au sein du collectif BOKUTANI (ARTISTES REUNIS).

Gosette LUBONDO DIAKOTA
Pays d'origine : République démocratique du Congo
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Gosette LUBONDO DIAKOTA

Gosette Lubondo est une photographe et artiste visuelle congolaise basée à Kinshasa. Diplômée en communication visuelle de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, elle s’inspire depuis son plus jeune âge de l’œuvre de son père, photographe de profession. Elle s’est rapidement intéressée et a participé à plusieurs ateliers collectifs kinois. En 2013, elle travaille avec le photographe Bruno Budjelal dans un atelier organisé par le collectif Eza possible à Kinshasa.

Son travail aborde les thèmes de la mémoire et de l’histoire des espaces, ainsi que des personnes. Elle utilise la photographie pour créer une intersection entre le présent et le passé et est également une archive du futur, tant dans la mise en scène que dans l’autoportrait.

Lauréate des Résidences Photographiques du Musée Jacques Chirac du Quai Branly 2017 et finaliste de la Masterclass du Goethe Institut, elle a présenté son travail dans plusieurs expositions collectives telles que Seven Hills (Biennale de Kampala) 2016 ; Heliotropism, Collection si particuliere, Arles 2017 ; Eblouissement (Biennale de Lubumbashi), Musée national de Lubumbashi 2017 ; Stories (African Business and Econo- mic Forum) Egypt 2017, Kinshasa Chronicle (Musée international des arts modestes, France) 2018, Congo Stars, (Joanem Museum, Australie) 2018, Addis Foto Fest 2018.

HELENA UAMBEMBE
Pays d'origine : Afrique du Sud
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HELENA UAMBEMBE

Helena Uambembe est née en 1994 à Pomfret en Afrique du Sud de parents angolais ayant fui la guerre civile faisant rage dans leur pays. Son père était un soldat du 32ème bataillon d’une unité militaire au sein de la Force de Défense d’Afrique du Sud. Cette Force était principalement composée d’hommes noirs d’origine angolaise.

Le 32ème bataillon militaire ainsi que l’héritage angolais qu’a reçu Helena Uambembe sont les thèmes prédominants dans les œuvres de l’artiste. Elle explore ces thèmes en les connectant à des symboles forts et des éléments d’archives historiques.

Helena Uambembe a reçu le prix David Kolane en 2019.

Hilaire BALU KUYANGIKO
Pays d'origine : République démocratique du Congo
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Hilaire BALU KUYANGIKO

Né le 16 avril 1992 à Kinshasa, en RDC, où il vit et travaille, Hilaire Balu Kuyangiko, artiste congolais contemporain, peintre de formation est diplômé en art plastique de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa en 2014. Il collabore avec la structure Kin Art Studio (KAS) à Kinshasa et est co-fondateur du groupe Vision Total (vi.to).

En 2016, Balu décide d’apprendre à sculpter le bois en s’inspirant d’œuvres ancestrales africaines. Cette expérience lui a permis de développer son propre regard sur la transformation que subit la société congolaise. A travers les nouveaux symboles du pouvoir qu’il qualifie de « nouveaux dieux », il questionne l’imaginaire consumériste véhiculé par la mondialisation.

Dans son travail, il s’intéresse à la réappropriation et la contextualisation de l’esthétique et la philosophie des mythes ancestraux Kongo / Nkisi Mangaaka. A la croisée des iconographies, il fait référence, entre autres, aux langages symboliques du pouvoir contemporain, à la culture populaire et à l’histoire des arts d’ailleurs. Dans ses peintures, sculptures et dessins, le Nkisi prend une place prépondérante comme une divinité intemporelle aujourd’hui effacée par les « nouveaux dieux » du consumérisme. Cependant, les images hybrides, que Balu propose, agissent comme des formes symboliques ou métaphoriques du processus identitaire situé dans l’échange culturel inégal entre le continent africain et le reste du monde.

Son travail a été présenté dans différentes expositions telle que « Kinshasa 2050 » à l’institut français de Kinshasa; « Congo Star » au Musée de Graz, en Autriche en 2018; l’exposition collective « Megalopolis, les voix de Kinshasa » au Museum für Völkerkunde zu Leipzig, en Allemagne; « Kinshasa chroniques urbains » au musée de MIAM à Sète, en France ; « Young Congo » au Kin ArtStudio à Kinshasa. Ses œuvres ont été acquises par les collections privées, par le Wits Art Museum (WAM) de Johannesburg et par le Musée de Leipzig en Allemagne. En 2019, il présente son travail pendant l’exposition « Congo as fiction » au Musée Rietberg à Zurich, en Suisse.

Hyacinthe OUATTARA
Pays d'origine : Burkina Faso - France
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Hyacinthe OUATTARA

Né en 1981 au Burkina Faso, Hyacinthe Ouattara est un artiste plasticien principalement autodidacte qui vit et travaille en France. Il a plusieurs expériences en ateliers et a suivi une formation de dessin modèle vivant.

Ouattara représente d’abord picturalement le corps humain de manière onirique, fantomatique et enfantine avant d’entrer dans ses entrailles et de concentrer son travail sur l’anatomie des tissus cellulaires à travers ce qu’il appelle les « cartographies humaines ».

La matière, la texture, les couleurs et – ponctuellement – le patchwork ont une grande importance dans son travail pictural. Ses dessins, quant à eux, sont spontanés, gestuels et lui permettent de questionner l’humain dans toute sa complexité. Ses installations, quant à elles, questionnent les notions d’équilibre et de déséquilibre via la suspension ainsi que la mémoire. Depuis qu’il se concentre sur le textile, il développe une réflexion sur l’organique, l’ambivalence entre apparition et disparition, l’intimité ainsi que l’identité au sens large. Ses sculptures en textiles torsadées et nouées lui permettent de représenter cette obsession de l’organique et de travailler la notion de lien.

Ses travaux ont été exposés notamment à Paris, Berlin, Dakar, Ouagadougou, Accra, Luxembourg ou encore Kargoorlie.

Jean D’amour IMANISHIMWE
Pays d'origine : Rwanda
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Jean D’amour IMANISHIMWE

Né le 3 mai 1994, Jean D’amour Imanishimwe est un artiste plasticien rwandais. Diplômé de l’École d’Arts de Nyundo, il a travaillé avec de nombreuses galeries dont, entre autres, le Kigali Arts Center, Huza Arts Rwanda et Inganzo Arts Center; et avec CONTE Artist and Designer en tant que directeur artistique. Depuis 2017, il est le co-fondateur de la galerie HUZA ARTS RWANDA dont l’objectif est de donner une plateforme aux jeunes artistes locaux pour exposer et vendre leurs œuvres d’art. Cette démarche s’inclut dans un objectif plus global d’encourager et d’aider ceux et celles qui ont la même vision et le même engagement que lui et d’aider en particulier les jeunes à créer en leur enseignant les arts, en promouvant des valeurs de paix et d’amour et de préservation du patrimoine artistique africain.

Jean David NKOT
Pays d'origine : Cameroun
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Jean David NKOT

Né le 5 septembre 1989 à Douala au Cameroun où il vit et travaille, Jean David Nkot est diplômé en peinture de l’Institut de Formation Artistique de Mbalmayo (IFA) et en peinture et dessin de l’Institut des Beaux-Arts de Foumban. Durant son temps aux Beaux-Arts de Foumban, il est lauréat de plusieurs distinctions artistiques (meilleur sculpteur, installateur et peintre). En 2017, il intègre le Post Master “Moving Frontiers” – plateforme expérimentale de recherche artistique, mobile et ouverte, qui se propose d’interroger les frontières et les territoires mais aussi de faire place aux problématiques contemporaines sur l’afrique, la migration, la question coloniale et postcoloniale – organisé par l’École Nationale d’Arts de Paris-Cergy (France). Il fréquente régulièrement les ateliers d’artistes d’Hervé YOUMBI, Salifou LINDOU, Jean Jacques KANTÉ, Pascal KENFACK, Ruth BELINGA.

Nkot se dit interpellé par l’impact de la violence de l’indifférence et la passivité de la communauté internationale et des gouvernements sur la situation des victimes dans le monde. Le corps et le territoire sont les sujets-clés autour desquels il structure sa démarche plastique. Avec l’utilisation de ses timbres postaux géants explorant et exposant des visages recouverts d’inscriptions de noms d’armes de guerre – qui constituent l’essentiel de ses créations – il cherche à interroger et à susciter une prise de conscience collective. Comme des timbres-poste, la vocation de ses œuvres est d’affranchir ces victimes marquées par la violence de l’indifférence qui, selon lui, caractérise le visage complice du monde. L’introduction de cartographies dans son travail lui permet d’interroger la manière dont le corps et le territoire s’entremêlent dans l’espace ainsi que de questionner la place du corps dans la société.

Jonas SAKOUYOU
Pays d'origine :
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Jonas SAKOUYOU

Né le 5 février 1986 à Foumban au Cameroun, Jonas Sakouyou est artiste et enseignant, diplômé d’un master professionnel en arts plastiques de l’Institut des Beaux-Arts de Foumban (IBAF). Dans son travail, il donne une seconde vie aux déchets dans l’optique de susciter une prise de conscience collective sur la protection des différents milieux de vie.

Jules UWITONZE
Pays d'origine : Rwanda
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Jules UWITONZE

Jules Uwitonze est un artiste autodidacte rwandais né en 1983, il vit et travaille à Kigali. Il commence à pratiquer l’art à l’école primaire et se familiarise avec l’art contemporain exposé dans les rues et dans les galeries au fur et à mesure des années.

Uwitonze puise son inspiration artistique dans la nature, la richesse des cultures et les problématiques sociétales qui l’entourent. Grâce à son travail, il cherche à susciter une prise de conscience sur les thématiques qu’il aborde. Son art est axé également sur la thématique de la guérison.

Karo AKPOKIERE
Pays d'origine : Nigeria
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Karo AKPOKIERE

Le travail de Karo Akpokiere se concentre sur la fusion des expériences et des observations tirées des détails de la vie quotidienne avec ses intérêts pour les aspects visuels et écrits de la culture populaire. Son travail se situe à la frontière entre les beaux-arts, le graphisme et le dessin; il peut être politique, social, humoristique et tout ce qu’il veut être.

L’œuvre d’Akpokiere est marquée par l’adoption d’une approche spontanée et, le cas échéant, fondée sur la recherche. Son travail est un exercice de progrès et de découverte de soi, toujours en évolution à mesure que de nouveaux intérêts et de nouvelles attitudes se forment.

Le travail d’Akpokiere a été présenté dans des expositions de groupe, dont la IVe Biennale de Montevideo (2019), « Affaires politiques » : Language is not Innocent », Kunstverein Hamburg (2019), le 20e Festival d’art contemporain Sesc_Videobrasil, Sao Paulo (2017), EX-Afrika, CCBB venues, Brasil (2017 -2018), le Salon international de la bande dessinée, Erlangen (2016), la 56e Biennale de Venise « All of the Worlds Futures » (2015) Making Africa, (2015). Expositions individuelles à la Griffelkunst, Hambourg (2017), au Goethe Institut, Lagos (2011).

Ken NWADIOGBU
Pays d'origine : Nigeria
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Ken NWADIOGBU

Ken Nwadiogbu, né en 1994 à Lagos, au Nigeria, est un artiste multidisciplinaire connu sous le nom de KenArt, diplômé d’une licence en génie civil et environnemental de l’université de Lagos. Il est à l’origine du mouvement « Contemporalism », une fusion principalement centrée sur l’hyperréalisme et l’art contemporain. Nwadiogbu crée des dessins conceptuels innovants sur diverses surfaces, tout en défiant et en étudiant les structures et les problèmes sociopolitiques des Noirs, et en s’engageant dans des modes de narration multidisciplinaires. L’égalité des sexes, les cultures africaines et le pouvoir des Noirs sont quelques aspects de ses recherches actuelles et de sa pratique artistique.

Malgré l’absence de formation formelle, son intérêt pour l’art, ainsi que sa carrière, ont débuté durant ses études. Inspiré par les questions relatives à ses pairs et à son entourage, il commence à créer des œuvres qui reflètent les luttes quotidiennes de personnes comme lui, dans l’espoir d’apporter un changement dans sa communauté. L’un des principaux objectifs de Nwadiogbu est d’inspirer et d’encourager les jeunes créateurs. Il le fait par le biais de conférences et de mentorat, ainsi que par l’intermédiaire de ses entreprises de création : Artland Contemporary Limited et KINGS Management. Il est également le co-fondateur d’Artists Connect NG, le plus grand rassemblement d’artistes au Nigeria, créé pour encourager la créativité, la collaboration et la communauté. Ken Nwadiogbu revitalise constamment sa pratique en remettant en question les modes de représentation des Noirs. Son œuvre englobe diverses formes de dessin au fusain, de collage, d’acrylique et, plus récemment, de photographie. Pour lui, l’art est un havre de paix, dépourvu de restrictions, de boîtes et de limites.

Nwadiogbu a récemment été nommé par Guardian Life comme l’une des « Personnalités les plus remarquables de 2019 ». Il a également reçu le prix Future Award pour les arts visuels et appliqués en 2019. La même année, il a tenu sa première exposition personnelle Contemporalism, à la Brick Lane Gallery de Londres. Il a également participé à des expositions de groupe et des foires internationales, notamment Insanity (2016), Lagos, Finding your Identity (2017), Abuja ; Artyrama Art Exhibition (2017), Lagos ; Art X (2018 & 2019), Lagos ; Moniker Art Fair (2018 & 2019), Brooklyn et Londres ; Empowerment Exhibition (2018), Londres ; Afriuture (2018), Canada ; Anti-Trump Art Show (2019), Londres ; LAX-SFO (2019), Californie ; In the Making (2019), Abuja ; LAX-MSY (2019), Louisiane ; LAX LHR (2019), Londres, etc.

Lionel YAMADJAKO
Pays d'origine : Benin
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Lionel YAMADJAKO

Lionel Yamadjako est un artiste plasticien orginaire du Bénin. Il s’est formé dans plusieurs ateliers et résidences collectives au Nigéria notamment et expose au Benin en Afrique et à l’international.

Si les thèmes qu’il aborde sont variés, il puise son inspiration dans la culture africaine et le quotidien, tout en faisant souvent référence à l’actualité.

Au fil de ses créations et grâce à son travail et à sa recherche plastiques autour de la notion d’identité, l’artiste apprend à se connaître. Selon lui, l’identité est l’ensemble des éléments permettant d’individualiser quelqu’un et en psychologie, elle est la conscience de la persistance du « moi ». Ce concept concourt non seulement à l’auto-identification de l’artiste mais l’aide également à mieux comprendre la société dans laquelle il vit. A l’origine de ses œuvres se mélangent ses questionnements, ses inquiétudes, son silence, son passé et son présent.

Yamadjako donne une identité à ses personnages ovoïdes, différents non seulement par leur taille mais également par leurs habitudes. Ils se complètent par leurs richesses individuelles fondées sur leurs espoirs, leurs passions, leurs insuffisances, leurs valeurs même s’ils sont contraints de vivre ensemble et de collaborer pour le bien de l’humanité, selon la loi universelle de l’union dans la différence.
Il souhaite que ses œuvres parlent et échangent avec le public. Dans le but de susciter le maximum d’émotion, l’artiste encourage son public à toucher ses œuvres.

Yamadjako opère dans le mixed-media avec des réalisations en collage et installation réalisées à la peinture acrylique au pastel à huile.

Luvie LUYEYE
Pays d'origine : République démocratique du Congo
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Luvie LUYEYE

Né à Kinshasa le 17 octobre 1992, Luvie Luyeye est diplômé en sculpture de l’Institut des Beaux-arts de Kinshasa. En 2008, il fréquente l’atelier Atmosphère de caverne de l’artiste John Bongenya Emeka, expérience qui lui permet de développer sa pratique et de découvrir de nouveaux médiums. En 2010, il participe à la création du collectif BOKUTANI ARTISTE REUNIS, qui réunit de jeunes artistes kinois pour le développement et l’innovation dans l’art contemporain congolais. En 2016, il est l’un des premiers artistes bénéficiaires d’une bourse de résidence de deux mois au centre d’arts visuels Bandjoun Station au Cameroun, organisé par l’association Les Amis de Bandjoun Station.

Mário MACILAU
Pays d'origine : Mozambique
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Mário MACILAU

Mário Macilau est un artiste multidisciplinaire et un activiste, surtout connu pour son travail photographique qu’il commence en 2003. Il est né en 1984 à Maputo et a grandi, comme beaucoup d’enfants, en travaillant dur pour aider à soutenir sa famille dans des circonstances difficiles au Mozambique. Son travail a été présenté à un large public international, et il a remporté plusieurs prix importants. Il a beaucoup voyagé et ses œuvres ont été présentées dans certaines des galeries, foires et expositions les plus prestigieuses du monde.

Sa pratique photographique met en lumière des questions d’identité, de politiques et environnementales, travaillant parfois avec des groupes socialement isolés pour apporter à son public non seulement la conscience des nombreuses injustices et inégalités sociales dans le monde, mais aussi des scènes d’humanité, de fraternité, de victoire, d’amour et d’espoir, prenant souvent le portrait comme point de départ, son approche étant une clé pour débloquer une perspective plus large.

Pour Macilau, la photographie a le pouvoir de révéler de dures vérités sur la vie, de développer une conscience sociale et la perception des problèmes au Mozambique et ailleurs. Ses photographies révèlent comment des environnements particuliers affectent les individus dans leur vie domestique et professionnelle, cherchant toujours à établir un niveau de confiance avec ses sujets pour éviter que la présence physique de son appareil photo ne devienne une barrière mentale ou émotionnelle.

Il a également été sélectionné comme membre du jury de plusieurs concours photographiques internationaux et, au fil du temps, a pris conscience de l’impact que l’art peut avoir sur la conscience sociale et l’opinion publique. Cette prise de conscience l’a conduit à construire un studio dans un township de Maputo, où il a pu développer ses activités créatives personnelles et également proposer des projets d’éducation artistique et de sensibilisation. Cette entreprise a maintenant progressé pour inclure un programme d’artiste en résidence internationale, encourageant la collaboration entre les artistes visuels internationaux émergents et la communauté locale. Il assiste également régulièrement à la Master Class annuelle de photographie en Afrique organisée par le Goethe Institut de Johannesburg.

En 2015, son premier livre grand format a été publié par Kehrer Verla en Allemagne, avec des contributions textuelles de Roger Ballen, Mia Couto, Simon Njami et Olivia Nitis, ainsi qu’une interview de Gabriela Salgado. Le livre présente son projet à long terme avec les enfants des rues de Maputo, en passant du temps avec eux afin de mieux comprendre leur réalité en entrant dans leurs espaces privés : les ponts et les bâtiments abandonnés où ils vivent et dorment, des endroits très sombres, humides et dangereux. En se concentrant sur l’individualité de ces enfants, il cherche à nous faire voir la condition de ces enfants affectés non pas comme un choix de vie mais comme l’une des conséquences des changements sociaux en cours et des transformations de nos valeurs humaines.

PRIX, Concours des jeunes photographes ACP 2010, Prix de la Fondation EVTZ 2011, Allemagne, Prix Santa Lucia 2011, Espagne, Prix AECID 2011 pour la création, Prix Talent 2011, Ambassade de France, Maputo, Visa Pour La Création 2012 de l’Institut Français, Premier prix 2012 du Projet Protection à Washington DC, USA et il a été invité à participer à un programme sur les droits de l’homme avec le Bureau des Nations Unies, World Press Photo, et le Groupe des Droits Universels, (2016). Macilau a également été choisi comme l’un des « 100 principaux penseurs mondiaux » de la politique étrangère lors d’une cérémonie à Washington D.C. (2015).

Le travail de Macilau a été régulièrement présenté dans des expositions individuelles et collectives dans son pays et à l’étranger, comme la 1 :54 Art Fair à Londres, Royaume-Uni (2018), Art Madrid à Madrid, Espagne, (2018 et 2019), Art Marbella, Espagne, (2018), Troisième Biennale de la photo de Pékin, Pékin, Chine, (2018), Unseen, Amsterdam, Pays-Bas, (2018), FNB Johannesburg Art Fair, Afrique du Sud, (2018), Le Sommet mondial sur le climat, San Francisco, États-Unis, (2018), le High Museum of Art à Atlanta, Géorgie, États-Unis, (2018), le Festival IPhoton, Valéncia, Espagne, (2017), le Festival Photomonth de Cracovie, Cracovie, Pologne, (2017), le Festival de photographie indien-IPF, (2017), Hyderabad, Inde, (2017), Semaine d’art de Berlin à la galerie Kehrer, Berlin, Allemagne, (2017), Festival du livre photo de Sicile, Sicile, Italie, (2017), Festival de la photo de Porto, Proto, Portugal, (2017), « Je n’aime pas les Noirs mais je vous aime bien », Galerie Paulo Nunes, Portugal, (2017), Festival de la photo de Tbilissi, Tbilissi, Géorgie, (2017), AKAA Art Fair, Paris, France, (2016), Macilau a également été sélectionné par Fotofestiwal à Łódź, en Pologne, pour présenter sa première monographie « Growing in Darkness » lors d’une grande exposition personnelle dans le cadre du festival intitulé « Discovery Show » (2015). Parmi les autres expositions personnelles remarquables, citons sa participation à la 56e Biennale de Venise, en Italie (2015), « The Road Not Taken » à l’Auction Room de Londres (2015), « Nada Como O Tempo » organisée par Berry Bickle à la Kulungwana Gallery de Maputo (2015), ENTRY PROHIBITED TO FOREIGNERS, Havremagasinet – Boden Art Center, Suède, 2015, the Pangaea : New Art from Africa and Latin America, Saatchi Gallery, Londres, Royaume-Uni, (2014), Fotofest Biennial, Houston, Texas, USA, (2014) et bien d’autres. Ses œuvres font partie de nombreuses collections privées et publiques dans le monde entier.

Son travail a été publié dans de nombreux journaux et magazines du monde entier et en mai 2013, il a été présenté dans le cadre du programme Artscape d’Al Jazeera.

http://www.aljazeera.com/programmes/artscape/2013/04/20134221115587692 56.html

Macilau est également un entrepreneur et un activiste des droits humains. Il dirige et contribue activement à plusieurs projets visant à sensibiliser aux questions sociales, à l’inclusion sociale et à l’autonomisation économique.

Grâce à la vente de ses œuvres d’art, Macilau a récolté environ 30 000 USD au cours des dernières années pour des organisations telles que Positive Planet, Viva con Agua de Sankt Pauli, Gift of the Givers Foundation, Oxfam et Independent Young Activists in Mozambique. En tant que motard lui-même, Macilau est également membre de l’un des plus grands groupes de motards du Mozambique appelé MADODAS – dont l’intérêt principal en tant que groupe est non seulement de rouler ensemble en famille, mais aussi de participer et de contribuer à différentes communautés par l’implication dans des activités ainsi que par des contributions financières personnelles.

Macilau est également le fondateur de WALKING TOGETHER – WT, une organisation non gouvernementale et à but non lucratif créée en 2013. L’organisation a pour but de permettre aux filles et aux femmes d’accéder à l’éducation en mettant à leur disposition des outils et des ressources, et a pour objectif ultime la stabilité sociale et l’autonomie pour l’avenir.

Martin LUKONGO
Pays d'origine : République démocratique du Congo
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Martin LUKONGO

Né à Kindu en République démocratique du Congo, Martin Lukongo est un photographe et un designer basé à Goma, dans la province du Nord-Kivu. Il partage actuellement sa vie entre son pays et d’autres pays d’Afrique de l’Est, notamment le Rwanda, l’Ouganda et le Kenya. Passionné par l’image en général, il a exploré au fil des ans la photographie, le design, l’illustration, la vidéo, l’installation et la performance.

Voyageant entre Goma, Bukavu et Lubumbashi, Lukongo a développé une approche de la photographie qui capture la vie ordinaire avec une expression graphique améliorée pour révéler les luttes et les victoires cachées du quotidien. Pour s’assurer de capturer les réalités de la vie quotidienne, il garde toujours son appareil photo à portée de main. A travers son travail, il essaie de donner une voix aux sans-voix et de leur proposer une image d’eux dont ils seront fiers.

La famille est un thème clé dans son travail, pour lui, elle n’est pas seulement l’origine de chaque être humain mais aussi la source de différentes émotions, la source de l’existence, de la joie, du bonheur, de la tristesse, de l’amour etc. Lukongo est fasciné par toutes ces facettes de la famille qui, pour lui, sont à l’origine de sa personnalité et de celle de tant d’autres personnes autour de lui.

Il essaie de représenter ou de dépeindre son histoire dans la plupart de ses récits, qui est une source d’inspiration majeure pour lui. C’est aussi une façon pour lui de raconter son histoire et celle de sa génération. Le temps est un élément très important dans sa recherche, il se permet donc de documenter l’histoire de sa génération, du passé, et d’essayer de faire une projection du futur.

Il a présenté son travail dans plusieurs expositions de groupe comme en République démocratique du Congo, Festival international du film CIFF Congo 2018 ; en 2017, Bosnie-Herzégovine, Festival WARM. En partenariat avec le Centre de recherche post-conflit (PCRC) ; en 2017, Colombie, lauréats du Prix Nobel de la Paix Sommet mondial, Bogota, en partenariat avec le Centre national de la mémoire historique et en 2016, États-Unis, Chica- go en partenariat avec le Centre de recherche post-conflit (PCRC), la Fondation WARM, le Centre national de la mémoire historique (Centro Nacional de Memoria Histórica) et Yole ! Afrique.

Maxwell BOADI
Pays d'origine : Ghana
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Maxwell BOADI

Maxwell Boadi est un peintre ghanéen qui est titulaire d’un diplôme en beaux-arts du Ghanatta College of Arts and Design.

Il utilise des couteaux comme outil principal pour expliquer et définir son interprétation de l’art. Pour lui, l’art est tout et tout est art tant qu’il existe.

Dans ses peintures, Boadi tente d’attirer le monde et tout ce qui le définit et veut laisser de la place au public pour qu’il puisse se faire sa propre interprétation de ses œuvres.

Son travail a été exposé au Ghana et à l’étranger dans le cadre d’expositions collectives et individuelles, notamment à l’Alliance française en 2006, au Musée du Ghana en 2009, à la Banque mondiale en 2011, à la Affordable Art Fair de Dubaï en 2015, au Palais Sheremetev de Saint-Pétersbourg en Russie en 2016.

Michel EKEBA
Pays d'origine : République démocratique du Congo
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Michel EKEBA

Michel Ekeba est né en 1984 à Kinshasa en République Démocratique du Congo, diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa en Communication Visuelle, il a créé le Label BACK DESIGN. C’est dans le domaine de l’art contemporain que Michel Ekeba se réalise le plus via des performances, des films, des textes, des photos et des installations qu’il développe avec le collectif KONGO ASTRONAUTS dont il est à l’initiative avec l’artiste Eléonore Hellio.

Stimulé par le mouvement Hip Hop et les cultures urbaines des mégalopoles mondiales de la fin des années 90, il pratique la poésie rap. Pour se libérer des violences sociales auxquelles il est confronté, il partage son flow dans la rue et y introduit peu à peu des éléments visuels. Il en résultera des performances urbaines. Sa série de performances la plus connue est celle de « l’astronaute ». Apparitions souvent spontanées, elles questionnent le concept d’exil et le rêve d’autres mondes. L’astronaute est une des clés des films de l’artiste Eléonore Hellio dans la série « postcolonial dilemna » (2014-2019).

L’astronaute est l’un des personnages principaux du dernier film documentaire du réalisateur Renaud Barret « System K » (2019). Il a inspiré des clips d’artistes internationaux comme Bongwana Stars et Baloji, apparaît dans un clip de Youssoupha et d’autres jeunes artistes en devenir comme Arno Perf.

Sa démarche s’inscrit surtout dans un processus de création permanente d’interaction et de collaboration. Michel Ekeba est membre-fondateur du « Cercle d’Art des Travailleurs de Plantation Congolaise » (CATPC) basé à Lusanga dans la Province du Kwilu/Bandundu, un projet initié par l’artiste hollandais Renzo Martens, fondateur de « Institute for Human Activities » (IHA).

Ekeba est co-pilote du collectif Kongo Astronauts initié en 2013 à Kinshasa en RDC. Kongo Astronauts traverse le vertige des mondes. Michel Ekeba, incarne KA via une action qui procède d’états modifiés de conscience, de dérives urbaines, de télescopages. Il fabrique des combinaisons spatiales avec de vieux circuits électroniques chargés de cobalt, de cuivre et de coltan, les met en action, traversant la capitale mais aussi les forêts, les champs et les villages du pays. Ekeba décrit ses sorties en habit de cosmonaute comme de véritables épreuves. A l’intérieur du costume, confectionné de matériaux épais, lourds, il fait épouvantablement chaud. Aller, vêtu de la sorte dans la chaleur intense d’une zone tropicale est éreintant et pousse à des rêves d’exil. Certaines de ses performances afrofuturistes sont remises en scène pour être photographiées ou dessinées. Les photos font alors l’objet de collages imaginés par le collectif qui élargit les champs d’action de KA au moyen d’improbables branchements. Ces collages baroques reflètent les visions de Kongo Astronauts. « KA est une expérience visuelle, sonore, textuelle et spatio-temporelle. Aux troubles et syncopes du cyborg contemporain, le collectif réplique par des actions et des écritures performatives, tentatives de résistance aux ghettos psychiques nés de la condition (post)coloniale. Il se manifeste dans les interzones de la globalisation digitale où le passé, le futur et le présent s’entrechoquent. Joueuses dans la post-discipline, ses apparitions cosmiques et ses fictions polysémiques questionnent les conditions de production, de création et de diffusion d’œuvres parfois difficilement classifiables. »

PROJETS EN COURS 2020
…. Colloque international consacré aux Écologies Mobiles – Sorbonne Nouvelle – Paris France
…. Film et série photographique dans le cadre du projet « After Shengen » RDC
…. Publication dans la revue MULTITUDES – Paris France

EXPOSITIONS COLLECTIVES
Michel Ekeba, Eléonore Hellio, Bebson Elemba, Céline Banza, Amourabinto Lukoji, Daniel Toya

2019 Biennale de Lumumbashi – Lumumbashi RDC
2019 Heterotopic planetarium – Kaserne – Bâle – Suisse
2019 Supre:organism Exhibition – WAAG – Amsterdam Holland
2019 Kinshasa Chroniques – MIAM – Sète France
2019 Système Kinshasa ! – B’ZZ pour l’Agence Française pour le Développement – Paris France (??!)
2018 Traversantes – Le Tarmac – Paris France
2018 Kinshasa 2050, Les Femmes d’abord ! – Institut Français – Kinshasa RDCongo
2018 Festival MIDBO – Bogota Colombie
2017 Biennale de Karachi – Pakistan
2017 Kinshasa 2050 : La ville du Futur ? – Institut Français – Kinshasa RDCongo
2017 Festival pour un temps sismique – Arts Hors-Format HEAR – Strasbourg France
2015 Arte en Orbita – Quito, Equateur Amérique du Sud
2015 Pan African Space Station – Capetown Afrique du Sud
2013 Festival des films Lowave – Johannesburg Afrique du Sud

APPARITIONS PERFORMATIVES
Michel Ekeba, Eléonore Hellio, Amourabinto Lukoji

2019 Extraits ostcolonial Dilemna #Track4 dans PAIN BENI par Ornella Mamba / Mise en scène Valentine Cohen – Brazzaville, République du Congo
2019 Court-Métrage « After Shengen » Max Mo films / Laboratoire NEO
2019 Long-métrage « Systeme K » de Renaud Barret
2018 Clip « Niama Na Yo » Album Polaroïd Experience – YOUSSOUPHA
2018 Court Métrage « Zombies » de BALOJI
2017 Rapatriement du White Cube IHA/CATPC – Lusanga RDCongo
2017 CFAO Inauguration – TEK Agency – Kinshasa RDC
2017 Série photographique du photographe belge Colin Delfosse (?)
2016 Concert de BALOJI – JAZZKIF Festival – Kinshasa RDC
2015 Clip de « Capture » de l’EP « 64 Bits and Malachite » de BALOJI
2015 Court-Métrage « How to become Kongo Astronauts » de Borut Bučinel
2015 Biennale Yango (OFF) – Série de performances urbaines – Kinshasa, RDCongo
2015 Clip « From Kinshasa to the moon » BONGWANA STARS (?)
2014 Fligh Box Night Orange, Optimum Production – Kinshasa RDC
2013 Série de performances urbaines dans la ville de Kinshasa – RDC

FILMOGRAPHIE

Eléonore Hellio, Michel Ekeba, Bebson Elemba, Céline Banza
/Postcolonial Dilemna #Track1 (Redux)
/Postcolonial Dilemna #Track2
/Postcolonial Dilemna #Track3 (Unended)
Durée 6’31’’ – 2014
/Postcolonial Dilemna #Track0 (unedited)
Durée 7’30’’ – 2015
/Postcolonial Dilemna #Track4 (Stay tuned)
Durée 8’38’’ – 2017
/Postcolonial Dilemna #Track4 (Remix mix) within the multidimentionnal world of Bebson Elemba
Durée 14’08’’ – 2019
/La Predic(a)tion in collaboration with Céline Banza
Durée 21’51’’ – 2018

Mohamed Said CHAIR
Pays d'origine : Maroc
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Mohamed Said CHAIR

Né en octobre 1989, Mohamed Said CHAIR a été élevé au sein d’une famille imprégnée d’art. Dès son plus jeune âge, sa mère, alors architecte, lui avait enseigné les techniques de base du graphisme et de la peinture.

En tant qu’artiste autodidacte, rien ne l’empêchait de poursuivre une carrière artistique professionnelle mais après avoir effectué plusieurs études universitaires classiques, Mohamed Said CHAIR décide d’avoir un emploi régulier dans une banque en tant que conseiller financier pendant 3 ans. Le soir en revanche, il consacrait l’essentiel de son temps libre à développer de nouvelles techniques à l’atelier. Quelques années plus tard, après avoir abandonné sa carrière dans le secteur bancaire, il se lance dans l’entrepreneuriat en créant une entreprise de distribution de produits alimentaires. Sa passion pour l’art dépasse les mots et le jeune entrepreneur décide alors de changer son style de col blanc pour un style plus décontracté, signe certain de l’expiration de son style de vie habituel et de la renaissance de quelque chose de plus intéressant… Un artiste à plein temps.

Depuis il s’efforce de développer un portefeuille artistique cohérent qui est indéniablement influencé par son parcours atypique. Ses œuvres d’art reflètent, avec une expression contemporaine, une décomposition profonde de l’univers de l’entreprise et de la consommation.

Moustapha BADIANE
Pays d'origine : Senegal
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Moustapha BADIANE

Né en 1981 à Dakar, Moustapha BADIANE est un artiste-peintre sénégalais. Diplômé en 2008 de l’École Nationale des Arts du Sénégal, il est depuis professeur d’arts plastiques et d’histoire de l’art. Il est également formateur en histoire de l’art à l’Ecole Nationale d’Hôtellerie et du Tourisme de Dakar, en art graphique à l’Institut Supérieur d’Art Numérique sup ‘Imax (sup ‘info Dakar) et à l’Université Virtuelle du Sénégal.

Depuis 2009, il a participé à plusieurs expositions ainsi que quelques résidences artistiques au Sénégal et au Burkina-Faso et travaille régulièrement avec l’OIM (Organisation Internationale pour les Migrations) pour proposer des expositions sur le thème de la migration.

Son travail est axé sur la protection de l’environnement et sur l’immigration clandestine. Le souci est de sauvegarder « Dame Nature » dans une démarche symbolique montrant le rapport de symbiose entre l’homme et la nature. Cette démarche lui permet de mettre en valeurs des scènes quotidiennes peintes dans un style hybride du point de vue forme avec une imbrication des structures humanoïdes, animales et végétales. Ce qui éveille et suscite le devoir de protection envers la nature pour un monde meilleur. Il est également fasciné par l’immigration clandestine et l’ampleur du désastre humanitaire associé. Pour finir, d’autres thèmes aussi sont exploités comme l’éducation scolaire, la nature morte, le fantastique etc.

Mucyo MU
Pays d'origine : Rwanda
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Mucyo MU

Mucyo Mu est un artiste visuel contemporain Rwando-français diplômé de l’Université Paris 8 en Beaux-Arts. Il a développé et continue d’explorer son propre style unique basé sur « le processus de blanchiment » du textile. Il a expérimenté pour la première fois la technique du « délavement » (Bleach) en 2004 lors de ses études d’arts à l’Université de Vincennes, Paris 8.
Durant cette même période, il découvre de manière plus intime l’univers du street art à travers des graffeurs influents de la scène parisienne.

Dès lors, ses expériences picturales s’inspirent de l’art urbain et de la culture africaine. Dans un graphisme incisif et percutant, il dessine des visages, des moments de vie, des personnalités sur des tissus sombres, décolorés par l’eau de Javel. Le travail de l’artiste se fait en deux temps : le sujet de la toile et la toile elle-même. En travaillant la décoloration il décide de créer son propre univers, non reproductible et jamais pré-défini. Pour créer une émotion, il décolore, il enlève.

La plupart de ses créations sont réalisées lors de ses différents voyages où il se plonge dans l’expérience locale afin de s’imprégner au maximum de son entourage avant de rendre hommage à l’histoire, la culture ou les peuples du pays à travers son oeuvre.

Nidhal CHAMEKH
Pays d'origine : Tunisie - France
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Nidhal CHAMEKH

Né en 1985 à Dahmani en Tunisie, Nidhal Chamekh vit et travaille entre Paris et Tunis. Artiste plasticien, il poursuit ses études aux Beaux-arts de Tunis et de Paris. Il trace un chemin de réflexion et d’expérimentation pour repenser notre époque. Chacune de ses créations se situe entre le biographique et le politique; entre le vécu et l’historique; entre l’événement et l’archive. Du dessin à l’installation à la photo et la vidéo, Nidhal Chamekh fragmente et défait, dissèque à travers ses œuvres la constitution même de notre identité contemporaine.

Ses œuvres ont été exposées, entre autres, à la Biennale de Venise, la Triennale d’Aïchi, la Biennale de Yinchuan, la Biennale de Dakar et montrées à Tunis durant les expositions du collectif Politics, à Paris à l’Institut du Monde Arabe et à Drawing Now, en Italie au FM Centre d’art contemporain de Milan, à Londres au Drawing Room durant la Foire 1:54 ainsi qu’à Art Basel et au Musée Hood.

Nukwase TEMBO
Pays d'origine : Zambie
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Nukwase TEMBO

Nukwase Tembo est une artiste zambienne qui a commencé à dessiner à l’âge de deux ans. Après avoir terminé ses études secondaires à la Metropolitan School, elle a étudié le travail social au Ridgeway Campus de Lusaka avant de devenir, en 2013, artiste à temps plein.

Son travail explore et remet en question les normes sociétales toxiques qui portent atteinte aux droits et aux valeurs des femmes de couleur. Cette réflexion s’inscrit dans le contexte des nations africaines post-coloniales, où de nombreux idéaux empruntés à l’occident ont été assimilés aux traditions et cultures africaines, en devant la nouvelle norme. La culture – supposée fluide, dynamique et sujette à l’évolution – est alors traitée comme une norme inflexible.
Le but de son travail est de normaliser la noirceur; d’établir ce que signifie réellement le fait d’exister et de naviguer dans la vie d’une femme noire en Afrique. Son travail se concentre également sur la nécessité de désobjectifier le corps des femmes là où, socialement et culturellement, les femmes de couleur ne possèdent pas leur propre corps.

Son travail se manifeste principalement dans des peintures à l’huile et des collages de techniques mixtes qui présentent des traces de tissu et des objets usagés et/ou prêts à être jetés comme le papier d’emballage, les vieux journaux, le carton et les sacs en papier. L’utilisation du tissu symbolise les idéaux étrangers qui ont été inculqués à sa culture rigide, tandis que l’utilisation d’éléments prêts à être jetés représente la valeur, la résilience et la valeur des femmes et de l’humanité en tant que collectif, qui existent en tant qu’entités jetables aux mains d’un système qui a été conçu pour dévaloriser les femmes noires.

Elle a participé au concours « Artistes en herbe » du StART Foundation Trust, où elle a été l’un des six lauréats sélectionnés. Elle a été nominée pour le prix Ngoma pour le prix Julia Malunga et a été l’une des 100 finalistes du concours L’atelier Barclays 2016 et 2017.

Elle a exposé au niveau local et international, et a également participé à divers ateliers artistiques internationaux comme l’atelier d’artiste Thupelo International au Cap, en Afrique du Sud, et l’atelier d’artiste Tulipamwe International en Namibie. Elle a également pris part à « La Teinturerie », un programme de résidence de Pro Helvetia à Madagascar.

Obou Gbais
Pays d'origine : Côte d'Ivoire
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Obou Gbais

Gbais Obou est un artiste ivoirien né en 1992. Il est passionné de dessin et de peinture depuis l’enfance. Pratiquement toute la recherche et la production artistique d’Obou Gbais est orientée vers la crise politico-militaire de 2002 en Côte d’Ivoire, notamment sur les séquelles de cette crise et ses souvenirs traumatiques. Son travail est orienté vers la condition humaine. Il a choisi de déformer les visages de ses personnages car pour lui, on ne peut parler de guerre, de traumatisme, de souffrance et d’oppression sans la déformation et la transformation mentale et physique.

Papa Djibril DIOP
Pays d'origine : Senegal
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Papa Djibril DIOP

Papa Djibril Diop Alias PAPIS Diop est un professeur, artiste plasticien, designer sénégalais, diplômé de l’École Nationale des Arts de Dakar et de l’École Supérieure d’art et de Design de Valenciennes. Il est membre du Collectif d’artistes DU BENN. PAPIS Diop vit et travaille à Dakar.

Son travail qui porte sur des sujets d’actualité est animé par des thèmes divers : la frontière, les limites, l’inégalité. En partant du postulat que les différences culturelles, religieuses, nationales, régionales, et autres, dont les frontières ne sont que les symboles deviennent sources de conflits entre les hommes et que les frontières, quelles que soient leurs natures, alimentent les guerres et les racismes en tous genres ; il tente de répondre à travers son Œuvre à certaines questions : l’abolition des frontières est-elle un rêve ou une utopie ? Les frontières sont-elles des limites qui servent à joindre deux territoires, deux cultures, ou à les séparer ?

Il questionne également l’inégalité dans les pays en voie de développement, que ce soit des cas d’esclavage observés par des ONG ou encore des inégalités entre les classes dirigeantes et le peuple, dans un continent où beaucoup considèrent que le meilleur moyen de s’enrichir est de faire de la politique.

Papis Diop, dans ses œuvres, se plait à expérimenter plusieurs techniques d’expression, que ce soit la peinture, en utilisant souvent le carton comme support, la sculpture ou encore la vidéo d’animation.

Paul Sika
Pays d'origine : Côte d'Ivoire
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Paul Sika

Paul Sika est né en 1958, il vit et travaille aujourd’hui à Abidjan en Côte d’Ivoire. Diplomé en ingénierie informatique de l’université de Westminster au Royaume-Uni, il s’initie en parallèle au cinéma et à la photographie. Il réalise ses premières oeuvres de retour à Abidjan en 2007 qu’il qualifiera de « photomaking ».

Paul Sika a crée son propre style photographique, entre la photographie et le cinéma. Il s’inspire à la fois des sciences informatiques qu’il a étudiées, mais aussi de la bande-dessinée, des mangas, des jeux vidéo tout en enracinant son travail dans les contes traditionnels de son pays. Ses photographies vibrantes aux couleurs vives ont attiré l’attention de nombreux médias et collectionneurs. The New York Times le qualifie de : « prodige des multimédias ». Il est aujourd’hui représenté par la galerie Cécile Fakhoury, Abidjan (Côte d’Ivoire).

Rachel MALAIKA
Pays d'origine : République Démocratique du Congo
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Rachel MALAIKA

Rachel Malaika est née le 2 avril 1986 à Kinshasa en RDC où elle vit et travaille aujourd’hui. Sa sensibilité artistique s’est révélée tôt à elle, notamment auprès de l’artiste Berry Malundamene qui l’a encouragé à intégrer l’académie des beaux-arts dont elle est sortie avec un diplôme en communication visuelle.

Éprouvée par de nombreuses épreuves subies au cours de son enfance, Rachel Malaika a pansé ses blessures en se plongeant dans l’art. Ses sombres réminiscences ont été une motivation à créer. Très vite l’artiste choisi la photographie comme medium artistique. L’artiste a été influencée par Yann Arthus-Bertrand et David Lachapelle.

Actuellement, l’artiste fait partie du collectif  « Bokutani Artistes Réunis » qui réunit de jeunes artistes kinois afin de travailler au développement et là a promotion de l’art contemporain au Congo.

Romario LUKAU ROLOOK
Pays d'origine : République démocratique du Congo
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Romario LUKAU ROLOOK

Romario Lukau, dit « Rolook », est né à Kinshasa en 1994. Il est diplômé de l’Institut des Beaux-Arts et de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa. À travers son art, Rolook porte un regard critique sur la politique et les médias d’aujourd’hui. Artiste engagé qui souhaite encourager le rayonnement d’artistes contemporains congolais, il a cofondé le collectif Tokeyi – «Avançons», en lingala – qui vise à promouvoir l’art et la culture à Kinshasa.

En s’inspirant de l’actualité, de questionnements divers sur des thématiques globales comme le réchauffement climatique, la pollution ou l’environnement et en utilisant divers mediums : peinture, performance, installations et son corps comme support – à la façon de techniques ancestrales africaines -, Rolook cherche à encourager les débats et la réflexion autour de questions sociétales et politiques.

Romeo TEMWA
Pays d'origine :
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Romeo TEMWA

Originaire de l’extrême Nord Cameroun, Romeo Temwa est un artiste plasticien né en 1993 à Bafoussam. Diplômé de l’Institut des Beaux-Arts de Foumban, il se forme par la suite auprès d’artistes comme Ruth Belinga, David Nkot ou Herve Youmbi.

Dans son travail, Temwa s’intéresse aux différents mécanismes de manipulation et de contrôle de l’opinion via les médias. Sous forme de sujets fragmentés, qui constituent l’essentiel de ses créations, il représente l’individu comme un pion sur l’échiquier social et cherche à interroger l’impact d’une information mal relayée.

Il est le lauréat de divers concours, entre autres, meilleur dessinateur IBAF, premier prix CSC Cameroun… Ses oeuvres ont été exposées lors d’expositions collectives : Impart Artist Fair (Nigeria) Douala Art Fair, Institut français du Cameroun, Balama, SUD (salon urbain de Douala), Espace Doual’art, Galerie Mam, Centre d’art contemporain Bandjoun Station 2016. Etc…) et sont visibles dans collections aux Etats-Unis, au Sénégal, en France et au Nigeria.

Sesse ELANGWE
Pays d'origine : Cameroun
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Sesse ELANGWE

Originaire du Sud-Ouest du Cameroun, Elangwe Sesse est diplômé d’une licence en Sciences Politiques de l’Université de Buea au Cameroun et a étudié le dessin pendant six ans au sein du programme Le Crayon de D’jino. Depuis 2007, il a été le lauréat de nombreux concours grâce à ses dessins dont le concours de storyboard Patrimonito de l’UNESCO en 2012. Ses œuvres ont également été présentées dans de nombreuses expositions comme, entre autres, « The Last Picture Show » à Paris en 2018.

Sesse puise son inspiration dans son quotidien et la société qui l’entoure, ses expériences, ses aventures, ses espoirs ou encore ses aspirations. Persuadé depuis l’enfance que sans conversations, le monde serait immobile, il base sa récente série (conversations) sur la relation inséparable entre l’existence humaine et les conversations et nos désirs qui en ressortent. Il utilise l’acrylique et le pigment sur toile pour représenter ce qu’il appelle le style « sesse », une combinaison de figures surréalistes et cubistes avec des visages inversés pour transporter le public dans un autre monde de pensée et de réflexion. Il cherche également, à travers son Œuvre, à encourager les échanges autour de différentes problématiques qui l’entourent comme la gouvernance, la corruption, le développement ou encore l’émancipation culturelle. Il espère que les conversations initiées par ses œuvres seront à l’origine d’idées susceptibles de mettre fin à l’immigration, aux guerres et aux crises dans sa société.

Sethembile MSEZANE
Pays d'origine : Afrique du Sud
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Sethembile MSEZANE

Sethembile Msezane est né en 1991 dans le KwaZulu Natal, en Afrique du Sud. Elle vit et travaille au Cap, en Afrique du Sud. Elle a obtenu une maîtrise en beaux-arts en 2017 à la Michaelis School of Fine Art de l’Université du Cap, où elle a également obtenu une licence en beaux-arts en 2012. Utilisant une pratique interdisciplinaire englobant la performance, la photographie, le film, la sculpture et le dessin, Sethembile Msezane crée des œuvres imposantes, lourdes de symbolisme spirituel et politique.

L’artiste explore les questions relatives à la spiritualité, à la commémoration et aux systèmes de connaissance africains. Elle traite ses rêves comme un moyen d’expression sous le prisme de la pluralité de l’existence, notamment à travers l’espace et le temps. Elle pose des questions sur le souvenir de l’ascendance. Une partie de son travail a examiné les processus de création de mythes qui sont utilisés pour construire l’histoire, en attirant l’attention sur l’absence du corps féminin noir dans les récits et les espaces physiques de la commémoration historique.

Sethembile Msezane a reçu le prix du Best Visual Art en sciences humaines et sociales de l’Institut national des sciences humaines et sociales (2020). Elle est lauréate du prix « OkayAfrica 100 women 2018 Honoree ». Sethembile Msezane a été conférencière de TEDGlobal à Ausha, en Tanzanie (2017). Elle a été lauréate du TAF & Sylt Emerging Artist Residency Award (TASA) (2016). Sethembile Msezane est également la première lauréate du prix Rising Light aux Mbokodo Awards (2016); finaliste du Top 10 de Barclays L’Atelier (2016) et lauréate du prix Sasol New Signatures Merit Award (2015).

Le travail de Sethembile Msezane a été largement exposé en Afrique du Sud et dans le monde. Elle a été incluse dans All Things Being Equal…, l’exposition inaugurale du Zeitz MOCAA au Cap, et fait partie de la collection du musée, ainsi que de celle de la Iziko South African National Gallery au Cap, et de l’Université d’Afrique du Sud (UNISA), à Johannesburg. En 2015, lors des manifestations du Rhodes Must Fall Movement, elle a présenté la performance Chapungu – The Day Rhodes Fell lors du retrait de la statue de Cecil John Rhodes à l’Université du Cap.

Steve BANDOMA
Pays d'origine : République démocratique du Congo
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Steve BANDOMA

Né en 1981 à Kinshasa (RDC), Steve Bandoma vit et travaille dans sa ville natale. Après des études à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, dont il sort diplômé en 2004, Bandoma choisit de s’exiler en Afrique du Sud où il participe à de nombreuses expositions. En 2009, il fait une résidence à la Cité Nationale des Arts à Paris. En 2011 il expose à Art Basel, à Pointe Noire, à Londres, et se réinstalle à Kinshasa en 2012, où il expose au Centre Wallonie-Bruxelles puis à l’Institut français.

Avec sa technique mixte faite de dessins, de projections de couleurs et de collages, Bandoma compose une esthétique de l’explosion – ou plutôt de l’implosion -, du chaos et de la souffrance, souvent sur fond de choc des civilisations. Visages, membres, fragments de corps, statuettes animées, fétiches, le tout se mêle pour donner vie à des créations apparemment débridées et décousues mais en réalité réfléchies et soigneusement ordonnées – la plupart du temps les œuvres sont produites en séries.

Steve Bandoma était présent dans l’exposition « Beauté Congo – Congo Kitoko  » à la Fondation Cartier (Paris, juillet 2015 à janvier 2016). Sa dernière exposition individuelle, intitulée « Possession  » s’est tenue en 2017 à Kinshasa (espace Texaf-Bilembo). Il prépare actuellement une exposition en ligne, en duo avec Amani Bodo, qui se tiendra fin 2019.

T.A.Y.
Pays d'origine : Ghana
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T.A.Y.

Torsu Andrews Yao, connu sous les initiales T.A.Y., est né en 1982 à Accra (Ghana). Il a obtenu un diplôme national supérieur en beaux-arts à l’université technique de Takoradi, dans la région occidentale du Ghana, en 2008.

Il a fait son entrée sur la scène artistique grâce à la passion et à l’amour qu’il portait à l’art pendant ses années d’école primaire, où les élèves étaient autorisés à dessiner et à colorier tout ce qu’ils voulaient pour le coller sur le tableau d’affichage.

Yao puise son inspiration dans différentes sources : d’autres œuvres d’art, sa religion et son environnement. Il travaille dans de nombreux styles et techniques en utilisant une variété de médiums tels que la peinture acrylique, l’aquarelle, le pastel, le fusain, la plume et l’encre. Il a participé à de nombreuses expositions de groupe au Ghana et en Côte d’Ivoire et il a été finaliste du prestigieux prix Kuenyehia en 2017.

Tuyisenge CHISLON
Pays d'origine : Rwanda
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Tuyisenge CHISLON

Tuyisenge Chislon, né au Rwanda en 1997, est un artiste autodidacte, un danseur traditionnelle et un photographe. Il est diplômé en électronique et en télécommunications de l’école APAPER. Il puise son inspiration dans la nature, l’art traditionnel africain et dans l’art tout autour du globe.

Dès son plus jeune âge, il commence à sculpter de petits animaux en utilisant de la boue et du fil de fer et à faire des croquis avec différents crayons. Plus tard, il fait carrière dans le dessin et rejoint des galeries au Rwanda. Chislon est déterminé à créer des œuvres d’art qui apportent un impact positif à sa société. La collaboration avec des artistes locaux et internationaux sur différents types de projets a façonné sa capacité à entreprendre n’importe quel type de projet. Il travaille actuellement sur de nouveaux projets qui visent à sauver des animaux dans son pays et en Afrique.

Chislon travaille comme artiste visuel à l’IvukaArtscenter au Rwanda, où il aide et enseigne aux enfants de son village comment utiliser les arts et la danse traditionnelle rwandaise pour exprimer et montrer leurs sentiments et leurs idées de manière pacifique dans l’espoir d’avoir un impact positif sur leur vie. Il expose ses peintures dans différentes galeries de la Galerie du Rwanda telles que l’IvukaArtscenter, la YayaArtgallery et RedrocksArt Conservation.

Upkudzi
Pays d'origine : Zimbabwe
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Upkudzi

Kudzanai Chiurai dit Upkudzi est né au Zimbabwe en 1981, un an après l’émergence du pays de la Rhodésie blanche. Ses premiers travaux se sont concentrés sur les conflits politiques, économiques et sociaux dans son pays natal, via différents médiums.

A travers de grandes œuvres aux médiums mixtes et peintures qui abordent certains des problèmes les plus pertinents auxquels l’Afrique du Sud est confrontée, tels que la xénophobie, le déplacement et l’empowerment des Noirs. Les œuvres de Chiurai confrontent les spectateurs à l’expérience psychologique et physique des environnements des centres-villes des métropolitains africains. Considérant ces espaces comme le creuset le plus cosmopolite du continent, dans lequel des milliers de réfugiés et de demandeurs d’asile luttent pour leur survie en parallèle de la vague sans fin de nouveaux citadins. Chiurai a élargi son art et sa pratique militante pour y inclure la photographie et la vidéo.

Chiurai a organisé de nombreuses expositions personnelles depuis 2003 et a participé à diverses expositions locales et internationales, telles que « Figures & Fictions » : Contemporary South African Photography » (2011) au Victoria and Albert Museum de Londres et « Impressions from South Africa, 1965 to Now » (2011) au Museum of Modern Art de New York. Parmi les autres expositions importantes, citons « The Divine Comedy : Heaven, Purgatory and Hell Revisited », organisée par Simon Njami au Museum für Moderne Kunst de Francfort (2014) et au SCAD Museum of Art, Savannah USA (2015), ainsi que « Art/Afrique, Le nouvel atelier » (2017) à la Fondation Louis Vuitton à Paris et « Regarding the Ease of Others » (2017) au Zeitz Museum of Contemporary Art Africa.

Sa série « Conflict Resolution » a été exposée à dOCUMENTA (13) (2012) à Kassel et le film Iyeza a été l’un des rares films africains à être inclu dans le programme de courts métrages « New Frontier » au festival du film de Sundance en 2013. Chiurai a organisé de nombreuses expositions individuelles avec la Goodman Gallery et a édité quatre publications avec la contribution de grands créateurs africains.

Actuellement, l’artiste vit et travaille à Harare, au Zimbabwe.

Virginia CHIHOTA
Pays d'origine : ZIMBABWE
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Virginia CHIHOTA

Virigina CHIHOTA est née en 1983 à Chitungwiza, au Zimbabwe. Elle vit et travaille actuellement à Addis-Abeba, en Éthiopie. Elle a obtenu un certificat en beaux-arts dans les studios de la National Art Gallery à Harare, au Zimbabwe (2004) et un diplôme national en beaux-arts à l’école polytechnique de Harare, au Zimbabwe, en 2006. Elle a représenté le Zimbabwe à la 55e Biennale de Venise en 2013 et a reçu le prix Canson la même année.

De nature introspective, le travail de Virginia Chihota est profondément influencé par des expériences personnelles. Dans une réflexion sur l’intimité et la figure humaine, elle a abordé des thèmes tels que la procréation, l’éducation des enfants, le mariage, la parenté, le deuil et la foi. À la fois banales et transcendantes, regorgeant d’allusions à la vie quotidienne et de symbolisme religieux et folklorique, ses grandes œuvres sur papier affichent une verve brute et expressionniste et une grâce saisissante dans l’utilisation élaborée des motifs, des textures et des couches.

Ayant suivi une formation de graveur, l’artiste utilise la sérigraphie avec autant d’assurance que d’originalité. Elle mélange les techniques d’impression et le dessin pour produire des œuvres uniques d’une complexité formelle saisissante. Elles dépeignent souvent la forme féminine se fondant dans une quasi-abstraction, et des corps pris dans d’étranges étreintes évoquant une union figurative ; ainsi qu’un répertoire iconographique qui pointe vers le domestique tout en mettant l’accent sur la connectivité et la collectivité.

Le travail de Virginia Chihota met en évidence la façon dont l’agence féminine bouleverse les frontières et active les préoccupations autour de différentes formes d’appartenance. La subjectivité apparaît comme un concept ancré dans les notions d’interdépendance.

Yéanzi
Pays d'origine : Côte d'Ivoire
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Yéanzi

Yéanzi est né 1988 à Katiola en Côte d’Ivoire, il vit et travaille à Bingerville. Il est diplômé en peinture et en photographie du Lycée d’Enseignement Artistique de Cocody et de l’École Nationale des Beaux-Arts d’Abidjan d’où il sort major de sa promotion en 2012.

Yéanzi adepte du street-art a travaillé comme portraitiste de commande pendant une dizaine d’années. Depuis 2013, il poursuit un travail personnel en utilisant la matière plastique qu’il fait fondre. Il modifie ainsi son rapport au portrait, peindre sans peinture les personnes qui l’entourent au quotidien. Dans cette démarche, il collecte les histoires de chacun, il utilise leur nom d’emprunt comme titre, leur identité remarquable, le masque qu’ils portent en société, pour révéler leur personnalité en filigrane.

Yéanzi a reçu plusieurs prix et distinctions, notamment le ler prix de peinture au concours culturel ‘‘Cote d’Ivoire-Israël’’, en 2008. Il a également reçu le diplôme d’honneur de l’ordre national du mérite ivoirien en 2012. En 2013, il est lauréat du ‘‘Grand prix de Guy Nairay’’ et du prix ‘‘Bene Hoane’’ en 2013, il a également participé aux ‘‘Jeux de la Francophonie’’ à Nice, France.

Son travail a été présenté en 2015 à la Galerie Cécile Fakhoury Abidjan lors d’une exposition personnelle intitulée « Persona », à l’exposition Abidjan « on dit quoi ? » Jeunes talents en 2012 à la Rotonde des Arts et en 2014 à l’exposition collective « AAA (Abidjan Arts Actuels) » à la Fondation Donwahi à Abidjan puis au Art prize la même année à la Jack Bell Gallery à Londres.

La Galerie Cécile Fakhoury a présenté ses œuvres à la biennale off de Dak’art en 2016 dans l’exposition « une collection particulière », à la platform de la art twenty one gallery à Lagos au Nigeria, à la 1:54 Contemporary African ArtFair 2014,2015 et 2016 à Londres puis à l’Edition 2016 à New York et à Art Dubaï en 2015.

En 2017 il est présenté à la 5e édition de la Cape Town Art Fair en Afrique du sud et fait son entrée la même année au Musée au d’art moderne et contemporain Mohammed 6 de Rabat, dans l’exposition l’Afrique en capitale.