Adjaratou Ouedraogo, was born in 1981 in Lomé, Togo and lives and works in Ouagadougou, Burkina Faso. She belongs to the small circle of women painters in Burkina Faso. Through a kind of mise en abyme, the artist explores her personal history, her cracks, her wounds dating back to childhood: thus telling a story within the story. The boundary between image and memory then creates moments of life carefully cut out, then almost religiously, arranged, in boxes, in the image of her childlike characters often appearing in biscornuous or extravagant, almost narrow positions.
Since the 2000’s, Adjaratou Ouedraogo has been developing her practice with several mediums including painting, drawing and sculpture, simultaneously using charcoal, acrylic or pastel. She also makes animated films with a first attempt in 2016; ‘Le Crayon’, a short film of 4’30 selected by the NAC at the Fespaco 2017 (Ouagadougou, Burkina Faso) and best animated film in 2016 at the AMAA – Africa Movie Academy Awards (Lagos, Nigeria).
Through this form of language that filigreely refers back to his childhood, the artist sublimates a deep wound directly linked to her mother’s absence. Her colourful universe, populated by childlike characters, opens up a multitude of perspectives and weaves, as a backdrop, a perpetual questioning of identity. The small theatre of intimacy, where colour often drives out sadness, which she creates with vivid and colourful touches, is now her personal mark. And because the artist attaches great importance to colour, matter, and the idea of freedom, her works are often an opportunity to express a corrosive art that dissolves all obstacles to this same freedom, stimulating our senses and creating a poetic link between our memory, our childhood and our experiences.
Her last personal exhibitions : Maison Rouge de Cotonou, Benin, (2018); “Les gens de la carrière”, Passage de Sète gallery (2017); “Ma force Tranquille”, villa Yiri Suma, Ouagadougou, Burkina Faso (2017); gallery of the Ecole Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence (2017); Abdoulaye Konaté gallery at the foundation of the Festival sur le Niger, Ségou (2016); Galerie Hannah, Namur, Belgium (2016); “Circumference of the Intimate”, Galerie de l’Oratoire, Villeneuve-lès-Avignon, France (2015) then at the Institut Français de N’djamena, Chad (2015); “Exodes”, gallery Une IMAGE, Saint Etienne, France (2014); Métamorphoses at the Goethe Institut Ouagadougou, Burkina Faso (2013); Centre de Développement Humain (C.D.H.), Viareggio, Italy (2010).
Adjaratou Ouedraogo’s work has been presented at several fairs around the world in 2018 and 2019, including at AKAA (Paris) and 1:54 Contemporary Art from Africa (New York). She has also recently joined prestigious private collections in France, Italy and the United States.
Adjaratou Ouedraogo, est née en 1981 à Lomé au Togo et vit et travaille à Ouagadougou au Burkina Faso. Elle fait partie du cercle restreint des femmes peintres au Burkina Faso. Par une sorte de mise en abyme, l’artiste explore son histoire personnelle, ses fêlures, ses blessures remontant à l’enfance : racontant ainsi une histoire dans l’histoire… La frontière entre image et mémoire crée alors des moments de vie soigneusement découpés, puis quasi religieusement, rangés, dans des boîtes, à l’image de ses personnages enfantins apparaissant bien souvent dans des positions biscornues ou extravagantes, presque étriquées.
Depuis les années 2000, Adjaratou Ouedraogo développe sa pratique sur plusieurs médiums incluant principalement la peinture, le dessin et la sculpture, utilisant simultanément le fusain, l’acrylique ou encore le pastel. Elle réalise également des films d’animation avec un premier essai en 2016 ; ‘Le Crayon’, court métrage de 4’30 sélectionné par le CNA au Fespaco 2017 (Ouagadougou, Burkina Faso) et meilleur film d’animation en 2016 au AMAA – Africa Movie Academy Awards (Lagos, Nigeria).
A travers cette forme de langage qui renvoie en filigrane, à son enfance, l’artiste sublime une blessure profonde directement liée à l’absence de sa mère. Son univers coloré, peuplé de personnages enfantins, ouvre une multitude de perspectives et tisse, en toile de fond, un perpétuel questionnement identitaire. Le petit théâtre de l’intime, où la couleur chasse bien souvent la tristesse, qu’elle crée par touches vives et colorées, constitue à présent sa marque personnelle. Et parce que l’artiste accorde une grande importance à la couleur, à la matière, et à l’idée de liberté, ses œuvres sont souvent l’occasion d’exprimer un art corrosif qui dissout tous les obstacles à cette même liberté, stimulant ainsi nos sens et créant un lien poétique entre notre mémoire, notre enfance et nos vécus.
Ses dernières expositions personnelles : Maison Rouge de Cotonou, Bénin, (2018); « Les gens de la carrière », galerie Passage de Sète (2017); « Ma force Tranquille », villa Yiri Suma, Ouagadougou, Burkina Faso (2017); galerie de l’école Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence (2017); galerie Abdoulaye Konaté à la fondation du Festival sur le Niger, Ségou (2016); Galerie Hannah, Namur, Belgique (2016); « Circonférence de l’intime», galerie de l’Oratoire, Villeneuve-lès-Avignon, France (2015) puis à l’Institut Français de N’djamena, Tchad (2015); «Exodes», galerie Une IMAGE, Saint Etienne, France (2014); Métamorphoses au Goethe Institut Ouagadougou, Burkina Faso (2013); Centre de Développement Humain (C.D.H.), Viareggio, Italie (2010).
Le travail d’Adjaratou Ouedraogo a été présenté sur plusieurs foires dans le monde en 2018 et 2019, notamment à AKAA (Paris) ainsi qu’à 1:54 Contemporary Art from Africa (New York). Elle a par ailleurs récemment intégré de prestigieuses collections privées en France, en Italie et aux Etats Unis.