Jean David NKOT

Native country / Pays d'origine :

Cameroun

Biography :

Born on 5 September 1989 in Douala, Cameroon, where he lives and works, Jean David Nkot is a graduate in painting from the Institut de Formation Artistique de Mbalmayo (IFA) and in painting and drawing from the Institut des Beaux-Arts de Foumban. During his time at the Fine Arts Institute of Foumban, he won several artistic distinctions (best sculptor, installer and painter). In 2017, he joins the Post Master “Moving Frontiers” – an experimental platform for artistic research, mobile and open, which aims to question borders and territories but also to make room for contemporary issues on Africa, migration, colonial and postcolonial issues – organized by the National School of Arts of Paris-Cergy (France). He regularly visits artists studios such as Hervé YOUMBI’s, Salifou LINDOU’s, Jean Jacques KANTÉ’s, Pascal KENFACK’s, Ruth BELINGA’s.

Nkot says he is concerned by the impact of the violence, indifference and passivity of the international community and governments on the situation of victims in the world. The body and the territory are the key subjects around which he structures his plastic approach. With the use of his giant postage stamps exploring and exposing faces covered with inscriptions of the names of weapons of war – which constitute the essence of his creations – he seeks to question and raise collective awareness. Like postage stamps, the vocation of his works is to free these victims marked by the violence of indifference which, according to him, characterizes the complicit face of the world. The introduction of cartography into his work allows him to question the way in which the body and territory are intertwined in space as well as the place of the body in society.

Biographie :

Né le 5 septembre 1989 à Douala au Cameroun où il vit et travaille, Jean David Nkot est diplômé en peinture de l’Institut de Formation Artistique de Mbalmayo (IFA) et en peinture et dessin de l’Institut des Beaux-Arts de Foumban. Durant son temps aux Beaux-Arts de Foumban, il est lauréat de plusieurs distinctions artistiques (meilleur sculpteur, installateur et peintre). En 2017, il intègre le Post Master “Moving Frontiers” – plateforme expérimentale de recherche artistique, mobile et ouverte, qui se propose d’interroger les frontières et les territoires mais aussi de faire place aux problématiques contemporaines sur l’afrique, la migration, la question coloniale et postcoloniale – organisé par l’École Nationale d’Arts de Paris-Cergy (France). Il fréquente régulièrement les ateliers d’artistes d’Hervé YOUMBI, Salifou LINDOU, Jean Jacques KANTÉ, Pascal KENFACK, Ruth BELINGA.

Nkot se dit interpellé par l’impact de la violence de l’indifférence et la passivité de la communauté internationale et des gouvernements sur la situation des victimes dans le monde. Le corps et le territoire sont les sujets-clés autour desquels il structure sa démarche plastique. Avec l’utilisation de ses timbres postaux géants explorant et exposant des visages recouverts d’inscriptions de noms d’armes de guerre – qui constituent l’essentiel de ses créations – il cherche à interroger et à susciter une prise de conscience collective. Comme des timbres-poste, la vocation de ses œuvres est d’affranchir ces victimes marquées par la violence de l’indifférence qui, selon lui, caractérise le visage complice du monde. L’introduction de cartographies dans son travail lui permet d’interroger la manière dont le corps et le territoire s’entremêlent dans l’espace ainsi que de questionner la place du corps dans la société.